Sous influence (29-06-2010)

Encore une nuit où je ne parviens pas à dormir, je pense,

Je pense à toi, ma mère, à ta voix qui résonne en moi mais qui jamais ne panse,

Panser mes blessures, mes bleus à l'âme, tu n'as jamais voulu, je pense,

Moi qui aime tant les couleurs que je projette sur mes toiles blanches,

Le noir s'installe pourtant en moi, comme cette nuit, si intense,

En noir et blanc, en rouge sang, ma douleur est immense,

Qu'ai-je fait de moi ? Je t'ai suivi, ma mère, dans ta démence,

Me persuadant, que je n'étais rien, depuis l'enfance,

Qu'ai-je fait de moi, dans cette violence ?

Un métier choisi dans l'urgence,

Il fallait bien vivre, malgré ton absence,

Absence de toi, de toit, oui c'était la sentence,

Absence de tout, surtout, seule avec mes croyances,

Bannie de tous, et ma vie qui commence,

J'ai fait ce que j'ai pu, ce que j'ai cru, t'écoutant sans méfiance,

Mais ce métier n'est pas moi, c'est une évidence,

Il ne représente pas la vie, l'opulence,

Il m'étouffe à petits feux, niant mes compétences,

Comme toi tu l'as fait dès ma naissance,

Ne me soufflant que mes incompétences, mes ignorances,

Je sais aujourd'hui que ce ne sont que tes croyances,

Et pourtant elle est là cette souffrance,

Ce vide et surtout cette impotence,

Comment sortir de l'enfer et enfin vivre mon existence,

MA vie, ce pour quoi je suis faite et connaitre l'abondance,

Le bonheur d'être moi sans aucune abstinence,

Et enfin me libérer de cette voix en l'occurrence,

Qui ne fait que me dire "méfiance", "patience",

Le plaisir n'est pas pour toi ma fille, il te manque l'excellence......



29/06/2010
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