Correspondance ( 08-05-2009 )
Il y a des maux qui sont difficiles à dire avec les mots,
Mais heureusement il existe tout un tas d'autres façons,
De dire, d'exprimer, ce que l'on ressent, aussitôt !
Aussitôt ? Comment peux-tu dire ça toi ? Je n'ai rien dit, en aucune façon !
Tu ne m'as rien dit par les mots, tu m'as dit beaucoup autrement !
Ton corps, tes gestes, ton visage me parlent tellement !
Même si tu mens, si tu te mens, si tu me mens !
Tes gestes incertains, un peu gauches, inconscients,
Ton regard est tel un liivre ouvert, je n'ai plus qu'à lire,
Tes yeux ne sont-ils pas le reflet de ton âme ? Quel délire !
Ta voix a aussi sa place dans ce concerto,
Elle varie sur le ton, c'est selon ! Et parfois il y a changement de tempo !
Ta peau change de manteau et peut parfois s'habiller de rouge,
Tes poils se hérissent quand tu vois rouge !
Je peux voir aussi ton sourire quand tu t'illumines,
Tes yeux deviennent comme l'océan lorsque le soleil se couche dedans,
Quelle belle vitrine !
Tout ton être est comme le repos du volcan !
Je sais que cela bouillonne à l'intérieur, mais c'est la vie, ta vie,
Qui bouillonne à gros bouillons et qui parfois est calme comme la mer à l'étal,
Ha la la qu'elle est lourde à porter parfois cette vie !
Peut-être ! Elle est surtout ta cathédrale,
Majestueuse et magnifique,
Sublime et parfois féérique,
A toi de la construire, pas à pas,
A toi de l'embellir, je compte sur toi !