Mon paradis,

Ce n'est pas un coin du midi,

C'est en Normandie,

Là où je me ressource, pardi !

C'est un petit coin mignon,

Où mon esprit est vagabond,

Mon corps en complète décontraction,

C'est une libération !

M'allonger sur la dune,

Avoir la mer comme tribune,

Quelques embarcations de fortune,

Sans aucune gêne, aucune !

Sentir la brise sur mon visage,

Et devant moi, la plage,

Tu as vu tant de naufrages,

Je te rends hommage !

Plage où s'enlacent les amoureux,

Jouent les enfants joyeux,

Quelques-uns, peureux,

D'affronter les vagues, c'est glorieux !

Les mouettes virevoltent et crient,

Les goëlands s'y rallient,

Pour former une colonie,

Bruyante mais tellement jolie !

Sentir l'iode, si familière,

Je retrouve mes repères,

Je m'assoupis, rêvant à la mer,

Voyageant vers d'autres terres !

Mais mon coeur bat pour toi,

Qui des fois parle le patois,

Mes sens sont en émoi,

Lorsque je suis chez toi !